Je me rends compte que ça fait une semaine depuis mon dernier billet. La raison est qu'au moment d'écrire le billet précédent, j'avais depuis quelques jours une douleur à la pression sur le côté intérieur de l'oeil droit, et qu'à cela se sont ajoutés une intolérance à la lumière vive et une rougeur. Puisque j'ai déjà fait une uvéite l'été dernier, j'ai reconnu les symptômes qui étaient les mêmes.
Donc lundi le 27 au matin, ma mère a appelé au bureau de l'optométriste qui me suivait en basse vision, et j'ai donc pu la voir l'après-midi même pour qu'elle puisse évaluer la condition de mon oeil. Puis pendant que j'attendais 15 minutes, le temps que la mini-goutte qu'elle m'a mise pour dilater la pupille fasse effet pour vérifier la réaction, elle a pu parler avec l'ophtalmologiste au téléphone, ce qui fait que j'ai pu le voir le soir même, vers l'heure du souper, pour me faire confirmer mes doutes : seconde uvéite avec sclérite à l'oeil droit. Mais puisque j'ai pu déceler les signes plus tôt, l'inflammation est moins sévère, donc cette fois-ci je n'ai pas eu à prendre des gouttes pour dilater la pupille. Par contre, j'ai les gouttes + onguent anti-inflammatoires et des advil pour traiter l'inflammation.
Ça va beaucoup mieux aujourd'hui, d'autant plus que les 3 premiers jours, j'avais eu un traitement de choc, avec les gouttes aux heures pour calmer ça au plus vite. Il m'en reste encore pour trois semaines et demi avant de finir totalement le traitement. Donc je n'ai pas pu cuisiner vraiment, puisque durant le traitement de choc, cela devenait compliqué pour les sorties : je ne me voyais pas essayer de me mettre une goutte en plein milieu d'un trajet d'autobus ou d'un trajet à pied (à -10 dehors). De plus, il fallait que j'évite ce qui irrite l'oeil, comme couper des oignons. Mais maintenant, c'est bientôt le retour à la normale puisqu'à 2 ou 4 fois par jour, c'est beaucoup plus gérable.
Pour en revenir à la recette de ce billet, il s'agit d'une recette trouvée par hasard sur Recettes du Québec lorsque j'ai vu le lien dans mon fil d'actualités sur Facebook. L'idée m'a tout de suite plu et, sachant que j'avais un paquet de filets, j'ai acheté ce qu'il manquait.
Cela fait maintenant deux fois que je l'ai fait et tout le monde à la maison l'ai aimé. Voici ma façon que je le fais.
Ingrédients
- 1 paquet de 2 filets de porc
- 1 c. à soupe de beurre ou margarine
- 1 pointe de fromage brie, ou une petite meule (j'ai pris une meule de 250g, mais je vous suggère de la prendre un peu plus grande)
- 1 boîte de sauce aux canneberges (contenant des fruits entiers)
- De l'eau ou du vin blanc (le Notre vin maison en demi-bouteille fait l'affaire)
Préparation
- Dans une grande poêle dont le fond est en acier inoxydable, faire fondre le beurre puis faire saisir les filets à feu vif sur tous les côtés pour les colorer. Réserver.
- (personnel) Déglacer le poêlon avec le vin blanc et gratter le fond pour dégager les particules.
- Préchauffer le four à 325°F et placer la grille au milieu si votre four n'est pas à convection
- Fendre les filets sur le sens de la longueur, assez profond mais sans couper jusqu'au fond. Je vous suggère de ne pas tailler jusqu'aux bouts, pour éviter que le fromage ne coule. Transférer ensuite dans un grand plat allant au four, côté fente en haut.
- Retirer la croûte du fromage brie (ça nous fait de quoi à grignoter en collation, hihi !) et couper le fromage en tranches.
- Farcir les filets avec les tranches de fromage, puis verser la sauce aux canneberges sur le dessus des filets.
- Transférer le vin blanc dans le plat de cuisson, et ajouter du vin au besoin pour en avoir environ un demi-centimètre (un quart de pouce) de liquide dans le fond.
- Faire cuire pendant 30 minutes, ou plus longtemps selon la grosseur des filets. On peut tolérer une coloration encore un peu rosée dans la viande.
- (personnel) Transférer le liquide dans une petite casserole et l'épaissir avec de la farine instantanée pour en faire une sauce savoureuse pour accompagner le porc.
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